Soyez vigilant!
(http://www.journaldemontreal.com/201...x-radars-photo)
La liste de TOUS les emplacements des nouveaux radars photo
Le nombre d’endroits surveillés par des radars photo passera de 23 à 152 sur les routes du Québec, dans trois semaines. Et dans le Grand Montréal, ce sont surtout les automobilistes en banlieue qui vont écoper.
Le ministère des Transports (MTQ) a dévoilé hier la liste de 129 endroits où seront progressivement installés ces nouveaux appareils de surveillance pour les feux rouges et la vitesse. Du nombre, 51 sont situés dans la région de Montréal.
Tous ne feront pas l’objet de surveillance simultanément. Plusieurs des 36 appareils récemment acquis seront déplacés d’un endroit à l’autre.
Par exemple, il y aura huit nouveaux sites susceptibles d’être surveillés par des radars mobiles sur la Rive-Sud, gérés par la police municipale de Longueuil (voir carte), et une vingtaine d’autres ailleurs en Montérégie.
Dans Lanaudière, on parle de 11 nouveaux sites, tandis que cinq zones de radars ont été ajoutées à Laval et cinq autres dans les Laurentides. Par comparaison, il n’y a qu’un nouveau site sur l’île de Montréal.
« Machine à imprimer de l’argent »
Ces dispositifs rapportent gros dans les coffres de Québec. Les revenus du Fonds de la sécurité routière, dans lequel sont versés les montants des amendes, ont plus que doublé entre 2011 et 2014. Ils s’établissent maintenant à plus de 18 M$ par année, un chiffre qui est appelé à exploser avec les nouveaux radars.
Le policier à la retraite François Doré se questionne sur les véritables intentions du MTQ.
«Est-ce qu’on a vraiment identifié 129 nouveaux endroits à risque élevé de collision? Je me demande si c’est vraiment pour la sécurité ou si c’est une machine à imprimer de l’argent?», avance-t-il.
Selon Me Éric Lamontagne, de la firme d’avocats spécialisés Contravention Experts, l’effet de cette nouvelle technologie sur les conducteurs délinquants est plutôt limité.
«C’est de la présence policière que ça prend. Pas des radars photo», soutient-il. Selon son expérience, le gouvernement n’a aucun problème à engranger les millions parce que les contraventions remises à l’aide de radars photo sont rarement contestées.
Sécurité routière
Le gouvernement Couillard assure que ces radars ne seront pas des «trappes à tickets», mais plutôt des outils pour améliorer la sécurité routière.
«Depuis 2009, les radars photo et les appareils de surveillance aux feux rouges ont prouvé leur efficacité pour contribuer à l’amélioration du bilan routier», a déclaré le ministre des Transports, Robert Poëti.
Le MTQ assure que chaque emplacement de surveillance sera présignalé sur la route, pour ne prendre personne par surprise. Une campagne publicitaire sera également lancée.
(http://www.journaldemontreal.com/201...x-radars-photo)
La liste de TOUS les emplacements des nouveaux radars photo
Le nombre d’endroits surveillés par des radars photo passera de 23 à 152 sur les routes du Québec, dans trois semaines. Et dans le Grand Montréal, ce sont surtout les automobilistes en banlieue qui vont écoper.
Le ministère des Transports (MTQ) a dévoilé hier la liste de 129 endroits où seront progressivement installés ces nouveaux appareils de surveillance pour les feux rouges et la vitesse. Du nombre, 51 sont situés dans la région de Montréal.
Tous ne feront pas l’objet de surveillance simultanément. Plusieurs des 36 appareils récemment acquis seront déplacés d’un endroit à l’autre.
Par exemple, il y aura huit nouveaux sites susceptibles d’être surveillés par des radars mobiles sur la Rive-Sud, gérés par la police municipale de Longueuil (voir carte), et une vingtaine d’autres ailleurs en Montérégie.
Dans Lanaudière, on parle de 11 nouveaux sites, tandis que cinq zones de radars ont été ajoutées à Laval et cinq autres dans les Laurentides. Par comparaison, il n’y a qu’un nouveau site sur l’île de Montréal.
« Machine à imprimer de l’argent »
Ces dispositifs rapportent gros dans les coffres de Québec. Les revenus du Fonds de la sécurité routière, dans lequel sont versés les montants des amendes, ont plus que doublé entre 2011 et 2014. Ils s’établissent maintenant à plus de 18 M$ par année, un chiffre qui est appelé à exploser avec les nouveaux radars.
Le policier à la retraite François Doré se questionne sur les véritables intentions du MTQ.
«Est-ce qu’on a vraiment identifié 129 nouveaux endroits à risque élevé de collision? Je me demande si c’est vraiment pour la sécurité ou si c’est une machine à imprimer de l’argent?», avance-t-il.
Selon Me Éric Lamontagne, de la firme d’avocats spécialisés Contravention Experts, l’effet de cette nouvelle technologie sur les conducteurs délinquants est plutôt limité.
«C’est de la présence policière que ça prend. Pas des radars photo», soutient-il. Selon son expérience, le gouvernement n’a aucun problème à engranger les millions parce que les contraventions remises à l’aide de radars photo sont rarement contestées.
Sécurité routière
Le gouvernement Couillard assure que ces radars ne seront pas des «trappes à tickets», mais plutôt des outils pour améliorer la sécurité routière.
«Depuis 2009, les radars photo et les appareils de surveillance aux feux rouges ont prouvé leur efficacité pour contribuer à l’amélioration du bilan routier», a déclaré le ministre des Transports, Robert Poëti.
Le MTQ assure que chaque emplacement de surveillance sera présignalé sur la route, pour ne prendre personne par surprise. Une campagne publicitaire sera également lancée.
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