L'ensemble des photos ici... http://public.fotki.com/Reykjavik2012/ Notez qu'il s'en ajoutera jusqu'au 2-3 juillet.
Ceux qui me connaissent savent que j'ai une fascination pour la Scandinavie depuis près de 20 ans. Pourquoi ? Je ne le sais pas vraiment. Peut-être parce que les langues sont trop fuckées... J'y suis allé pour la première fois en 2008. J'avais alors visité Helsinki (Finlande), Tallinn (Estonie) et Stockholm (Suède). J'y suis retourné en 2010 où j'ai visité Copenhague (Danemark), Malmö (Suède) et Stockholm (Suède). Cette fois, j'y suis pour visiter Reykjavik (Islande), Oslo (Norvège), Göteborg (Suède) et Stockholm (Suède), ma ville préférée. Si j'en ai l'occasion, je vais faire un saut à Uppsala et/ou à Mariehamn (Åland - archipel finlandais entre Stockholm et Turku).

Les glaciers du Groëndland avec le bout de l'aile du Boeing 757 de Icelandair - pas pire pour une photo de cellulaire.
Je suis parti de Toronto. Question de sauver 1000 $ sur le vol. J'ai choisi Icelandair. Pour deux raisons. La première, le prix. Au départ, je ne faisais que Oslo, Göteborg et Stockholm. Mais Icelandair offre sans frais de prolonger l'escale à Reykjavik de 1 à 7 nuits. J'en ai profité pour passer 2 nuits dans la capitale islandaise, une ville dépaysante avec un charme unique. Sur un vol Toronto-Reykjavik, on doit absolument choisir un siège côté fenêtre. Si les abords de Toronto sont plutôt banals, rendu au Groëndland, ça commence à être pas mal intéressant. Premièrement, à cette période de l'année, il fait jour durant le vol de nuit. En arrivant au Groëndland, on est surpris par les fjords impressionnants aux sommets enneigés. Mais assez rapidement, on arrive dans le continent où on voit une mer blanche avec quelques sommets rocheux. Je serais curieux de connaître la profondeur de neige à ces endroits. Ça doit se compter en kilomètres. Ensuite, un petit bout plate d'océan puis, les côtes islandaises.

La péninsule de Reykjanes vu des airs - notez au loin des geysers
L'Islande est le produit du mouvement des plaques techtoniques. La plaque américaine rencontre la plaque européenne à environ 30 km à l'est de Reykjavik. Ce qui fait que théoriquement, Reykjavik est en Amérique et non en Europe. Bref, le mouvement de ces plaques, jumelé une une très grande activité volcanique, ont donné naissance à cette île assez singulière. Premièrement, le coin de l'île au sud-ouest de Reykjavik a été créé il y a peu de temps. Quand même assez vieux pour dire que ça existait à l'époque des arrières grands-parents du petit Jésus. Mais géologiquement parlant, c'est récent. Et cette région est recouverte de lave. On a donc droit à un champ de lave sans végétation ou presque. De plus, le sable est en roche volcanique, donc presque noir. Assez singulier de voir des plages de sable noir. D'ailleurs, c'est le paysage qu'on a de l'aéroport de Keflavik (à 50 km de la capitale) où arrivent les vols internationaux jusqu'à la banlieue de Hafnarfjörður où d'un coup, on retrouve des paysages moins lunaires et une végétation légère, mais plus normale.

Le paysage lunaire entre Keflavik et Hafnarfjörður
Autre caractéristique de Reykjavik, son climat. Normalement, reykjavik devrait être une ville froide et ensevelie par la niege. Or, il ne neige que très rarement. Le Gulfstream arrive directement sur ce coin de l'île, ce qui a pour effet que la température descend très rarement en bas de 0. Par contre, elle monte rarement en haut de 15. Quoiqu'il est assez commun qu'elle monte à 18-19 pendant 30-45 minutes. De plus, la météo est très changeante, autant en degrés qu'en précipitations. On peut passer du gros soleil à la grosse averse, puis revenir au gros soleil en 20 minutes et ce plusieurs fois par jour. De plus, avec toute l'activité volcanique, la terre est chaude. Ainsi, l'eau du robinet serait à 85 degrés si elle n'était pas refroidie. Il y a des sources thermales presque partout au pays. Et le génie des islandais est tel que les canalisations d'eau servent à réchauffer les rues et les trottoirs et éviter l'accumulation de neige les rares fois qu'il neige, mais surtout à éviter le verglas. Sans compter sur la présence du vent... beau cocktail météo.

Vue de Laugavegur, la rue centrale et commerçante de Reykjavik.
L'autre particularité de Reykjavik, c'est qu'elle est au 66è parallèle. Ce qui signifie des nuits d'hiver interminables, mais les 19 et 20 juin... ça signifie des jours interminables. Pas mal plus agréable. Théoriquement, le soleil se couchait à 00h04 le matin du 20 juin pour se lever à 2h55. mais en pratique, on ne perçoit qu'un léger assombrissement. Comme si un gros nuage passait. Et particularité, en regardant au sud, c'est sombre et au nord, c'est clair. La photo qui suit a d'ailleurs été prise à minuit, au maximum de l'obscurité. Heureusement, les rideaux de ma chambre d'hôtel étaient opaques, ce qui n'est pas le cas de tous les hôtels scandinaves. Et à ne pas oublier, ce n'est pas parce qu'il fait clair qu'il n'y a pas de gens saouls dans la rue.

Le parlement islandais à minuit
L'Islande est un pays de 300 000 habitants. Les 2/3 habitent la région de Reykjavik. La région métropolitaine fait donc 200 000 habitants. Et sur ces 200 000 habitants, 120 000 habitent les limites de la ville de Reykjavik. Ce n'est donc pas une grosse ville et tout le monde se connait. Étant une île isolée au nord de l'Atlantique, l'Islande a du grandir par elle-même sans trop d'apport extérieur. Sa langue est caractéristique. Elle dérive du vieux Norrois que parlaient les vikings qui sont arrivés il y a plus de 1000 ans. Et elle n'a que très peu évolué depuis. Elle comporte des lettres particulières et sonne vraiment bizarre. Même les scandinaves y perdent leur latin, quoiqu'on peut remarquer quelques similitudes. L'autre particularité, ce sont les noms de famille. Ils n'ont pas de noms de famille, mais un prénom. Et pour s'identifier, on dit Ólafur, fils de Grím, donc Ólafur Grímsson ou encore pour la gent féminime, Jóhanna, fille de Sigurður, donc Jóhanna Sigurðardóttir. Il y a donc peu de variété dans l'annuaire... au point qu'on rajoute le métier de chacun après son nom.

Répètez après-moi...
Avec aussi peu d'habitants, Reykjavik est une ville tranquille et sans stress. En fait, les seuls stressés, ce sont les touristes. L'air est pur. Et reposant. L'odeur est particulière, probablement un peu de souffre venant d'un quelconque volcan ronflant ou d'un geyser à proximité. La ville est aussi très propre. Pas de graffiti, sauf ceux qui sont organisés pour décorer. On se sent donc à l'aise et très relax. Surtout la nuit en marchant au bord de la mer au gros soleil !

La question qui tue... avec une monnaie qui dévalue en la regardant, est-ce que le coût de la vie est cher ? Oui, mais moins que je m'y attendais. Et beaucoup moins qu'à Oslo. Et l'achat minimal permettant le remboursement de la taxe de vente aux touristes est minimal (4000 couronnes - 35 $). Et cette taxe est de 25 %. J'ai eu droit à un remboursement de 1100 ISK sur ma carte de crédit. Pour ce qui est de manger, l'exemple du trio McDo est difficile puisqu'il n'y a pas de McDo en Islande. par contre, un Subway 6 pouces avec un Coke, c'est 909 ISK, soit environ 8 $, donc similaire à ici, sans les biscuits. Le même repas coûte 75 NOK (12,50 $) à Oslo. Par contre, tout doit être importé, rien de local ou presque. Il n'y a pas ou presque pas d'agriculture. À peu près uniquement l'élevage du mouton.

L'architecture est particulière. Les maisons sont colorées, typique des habitations scandinaves. Mais elles ne sont pas en briques, pas en ciment, pas en bois, pas en pierres... mais en métal. C'était les matériaux disponibles quand la majorité de ces maisons ont été construites. Particulier. Évidement, il y a des habitations plus modernes, mais elles ne sont pas au coeur de reykjavik. Sauf le nouveau palais des congrès et salle de spectacle.

Maison typique en lates de métal
Alors, on y va ou on n'y va pas ? On y va !!!!!!! Mais il faut avoir fait ses devoirs avant. L'Islande n'est pas une destination comme Paris, Londres ou Tokyo. Et l'Islande n'est pas un paradis du tout inclus. Il faut partir avec de bons vêtements, pas des gougounes comme les Américains dans l'avion. Il faut aussi prévoir les dates. Décembre peut être pénible.
Je vous parle d'Oslo aussitôt que j'arrive à Göteborg et que j'ai un peu de temps. Et musée Volvo au menu...
Ceux qui me connaissent savent que j'ai une fascination pour la Scandinavie depuis près de 20 ans. Pourquoi ? Je ne le sais pas vraiment. Peut-être parce que les langues sont trop fuckées... J'y suis allé pour la première fois en 2008. J'avais alors visité Helsinki (Finlande), Tallinn (Estonie) et Stockholm (Suède). J'y suis retourné en 2010 où j'ai visité Copenhague (Danemark), Malmö (Suède) et Stockholm (Suède). Cette fois, j'y suis pour visiter Reykjavik (Islande), Oslo (Norvège), Göteborg (Suède) et Stockholm (Suède), ma ville préférée. Si j'en ai l'occasion, je vais faire un saut à Uppsala et/ou à Mariehamn (Åland - archipel finlandais entre Stockholm et Turku).

Les glaciers du Groëndland avec le bout de l'aile du Boeing 757 de Icelandair - pas pire pour une photo de cellulaire.
Je suis parti de Toronto. Question de sauver 1000 $ sur le vol. J'ai choisi Icelandair. Pour deux raisons. La première, le prix. Au départ, je ne faisais que Oslo, Göteborg et Stockholm. Mais Icelandair offre sans frais de prolonger l'escale à Reykjavik de 1 à 7 nuits. J'en ai profité pour passer 2 nuits dans la capitale islandaise, une ville dépaysante avec un charme unique. Sur un vol Toronto-Reykjavik, on doit absolument choisir un siège côté fenêtre. Si les abords de Toronto sont plutôt banals, rendu au Groëndland, ça commence à être pas mal intéressant. Premièrement, à cette période de l'année, il fait jour durant le vol de nuit. En arrivant au Groëndland, on est surpris par les fjords impressionnants aux sommets enneigés. Mais assez rapidement, on arrive dans le continent où on voit une mer blanche avec quelques sommets rocheux. Je serais curieux de connaître la profondeur de neige à ces endroits. Ça doit se compter en kilomètres. Ensuite, un petit bout plate d'océan puis, les côtes islandaises.

La péninsule de Reykjanes vu des airs - notez au loin des geysers
L'Islande est le produit du mouvement des plaques techtoniques. La plaque américaine rencontre la plaque européenne à environ 30 km à l'est de Reykjavik. Ce qui fait que théoriquement, Reykjavik est en Amérique et non en Europe. Bref, le mouvement de ces plaques, jumelé une une très grande activité volcanique, ont donné naissance à cette île assez singulière. Premièrement, le coin de l'île au sud-ouest de Reykjavik a été créé il y a peu de temps. Quand même assez vieux pour dire que ça existait à l'époque des arrières grands-parents du petit Jésus. Mais géologiquement parlant, c'est récent. Et cette région est recouverte de lave. On a donc droit à un champ de lave sans végétation ou presque. De plus, le sable est en roche volcanique, donc presque noir. Assez singulier de voir des plages de sable noir. D'ailleurs, c'est le paysage qu'on a de l'aéroport de Keflavik (à 50 km de la capitale) où arrivent les vols internationaux jusqu'à la banlieue de Hafnarfjörður où d'un coup, on retrouve des paysages moins lunaires et une végétation légère, mais plus normale.

Le paysage lunaire entre Keflavik et Hafnarfjörður
Autre caractéristique de Reykjavik, son climat. Normalement, reykjavik devrait être une ville froide et ensevelie par la niege. Or, il ne neige que très rarement. Le Gulfstream arrive directement sur ce coin de l'île, ce qui a pour effet que la température descend très rarement en bas de 0. Par contre, elle monte rarement en haut de 15. Quoiqu'il est assez commun qu'elle monte à 18-19 pendant 30-45 minutes. De plus, la météo est très changeante, autant en degrés qu'en précipitations. On peut passer du gros soleil à la grosse averse, puis revenir au gros soleil en 20 minutes et ce plusieurs fois par jour. De plus, avec toute l'activité volcanique, la terre est chaude. Ainsi, l'eau du robinet serait à 85 degrés si elle n'était pas refroidie. Il y a des sources thermales presque partout au pays. Et le génie des islandais est tel que les canalisations d'eau servent à réchauffer les rues et les trottoirs et éviter l'accumulation de neige les rares fois qu'il neige, mais surtout à éviter le verglas. Sans compter sur la présence du vent... beau cocktail météo.

Vue de Laugavegur, la rue centrale et commerçante de Reykjavik.
L'autre particularité de Reykjavik, c'est qu'elle est au 66è parallèle. Ce qui signifie des nuits d'hiver interminables, mais les 19 et 20 juin... ça signifie des jours interminables. Pas mal plus agréable. Théoriquement, le soleil se couchait à 00h04 le matin du 20 juin pour se lever à 2h55. mais en pratique, on ne perçoit qu'un léger assombrissement. Comme si un gros nuage passait. Et particularité, en regardant au sud, c'est sombre et au nord, c'est clair. La photo qui suit a d'ailleurs été prise à minuit, au maximum de l'obscurité. Heureusement, les rideaux de ma chambre d'hôtel étaient opaques, ce qui n'est pas le cas de tous les hôtels scandinaves. Et à ne pas oublier, ce n'est pas parce qu'il fait clair qu'il n'y a pas de gens saouls dans la rue.

Le parlement islandais à minuit
L'Islande est un pays de 300 000 habitants. Les 2/3 habitent la région de Reykjavik. La région métropolitaine fait donc 200 000 habitants. Et sur ces 200 000 habitants, 120 000 habitent les limites de la ville de Reykjavik. Ce n'est donc pas une grosse ville et tout le monde se connait. Étant une île isolée au nord de l'Atlantique, l'Islande a du grandir par elle-même sans trop d'apport extérieur. Sa langue est caractéristique. Elle dérive du vieux Norrois que parlaient les vikings qui sont arrivés il y a plus de 1000 ans. Et elle n'a que très peu évolué depuis. Elle comporte des lettres particulières et sonne vraiment bizarre. Même les scandinaves y perdent leur latin, quoiqu'on peut remarquer quelques similitudes. L'autre particularité, ce sont les noms de famille. Ils n'ont pas de noms de famille, mais un prénom. Et pour s'identifier, on dit Ólafur, fils de Grím, donc Ólafur Grímsson ou encore pour la gent féminime, Jóhanna, fille de Sigurður, donc Jóhanna Sigurðardóttir. Il y a donc peu de variété dans l'annuaire... au point qu'on rajoute le métier de chacun après son nom.

Répètez après-moi...
Avec aussi peu d'habitants, Reykjavik est une ville tranquille et sans stress. En fait, les seuls stressés, ce sont les touristes. L'air est pur. Et reposant. L'odeur est particulière, probablement un peu de souffre venant d'un quelconque volcan ronflant ou d'un geyser à proximité. La ville est aussi très propre. Pas de graffiti, sauf ceux qui sont organisés pour décorer. On se sent donc à l'aise et très relax. Surtout la nuit en marchant au bord de la mer au gros soleil !

La question qui tue... avec une monnaie qui dévalue en la regardant, est-ce que le coût de la vie est cher ? Oui, mais moins que je m'y attendais. Et beaucoup moins qu'à Oslo. Et l'achat minimal permettant le remboursement de la taxe de vente aux touristes est minimal (4000 couronnes - 35 $). Et cette taxe est de 25 %. J'ai eu droit à un remboursement de 1100 ISK sur ma carte de crédit. Pour ce qui est de manger, l'exemple du trio McDo est difficile puisqu'il n'y a pas de McDo en Islande. par contre, un Subway 6 pouces avec un Coke, c'est 909 ISK, soit environ 8 $, donc similaire à ici, sans les biscuits. Le même repas coûte 75 NOK (12,50 $) à Oslo. Par contre, tout doit être importé, rien de local ou presque. Il n'y a pas ou presque pas d'agriculture. À peu près uniquement l'élevage du mouton.

L'architecture est particulière. Les maisons sont colorées, typique des habitations scandinaves. Mais elles ne sont pas en briques, pas en ciment, pas en bois, pas en pierres... mais en métal. C'était les matériaux disponibles quand la majorité de ces maisons ont été construites. Particulier. Évidement, il y a des habitations plus modernes, mais elles ne sont pas au coeur de reykjavik. Sauf le nouveau palais des congrès et salle de spectacle.

Maison typique en lates de métal
Alors, on y va ou on n'y va pas ? On y va !!!!!!! Mais il faut avoir fait ses devoirs avant. L'Islande n'est pas une destination comme Paris, Londres ou Tokyo. Et l'Islande n'est pas un paradis du tout inclus. Il faut partir avec de bons vêtements, pas des gougounes comme les Américains dans l'avion. Il faut aussi prévoir les dates. Décembre peut être pénible.
Je vous parle d'Oslo aussitôt que j'arrive à Göteborg et que j'ai un peu de temps. Et musée Volvo au menu...
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