
Asakusa
Un voyage dont je rêvais depuis des années. J'avais réservé l'année passée mais le tremblement de terre m'avait forcé à annuler le voyage. 2012 était donc la bonne année. Les photos sont toutes ici...
http://public.fotki.com/tokyo2012/

Detroit
Tokyo, c'est loin. Pas autant que l'Australie, mais le voyage est difficile. J'avais réservé avec Delta, le plus gros transporteur au monde, et aussi le meilleur des USA. Mais meilleur des USA, ça veut dire très moyen par rapport à ce qui se fait ailleurs. Meilleur pour la ponctualité par contre. Je pars donc d'Ottawa le samedi 5 mai au matin pour une escale à Detroit. L'aéroport de Detroit est le contraire de la ville, c'est à dire moderne et bien entretenu. Un aéroport presqu'exclusivement utilisé par Delta d'ailleurs. Le terminal principal lui est réservé et les autres compagnies s'entassent dans un plus petit terminal. Les employés du Burger King sont d'une lenteur incroyable et impossible à imaginer... Après 3 heures dans la capitale déchue de l'automobile, on part pour un vol de 2 heures vers Minnoapolis au Minnesota. L'aéroport de Minneapoli-St-Paul est le meilleur en Amérique du Nord. Et effectivement, c'est propre, bien identifié, ponctuel... sauf si la pluie se met de la partie. Un méga orage du mid-west a forcé les bagagistes a interrompre leur travail pendant une heure environ. Ce qui a retardé mon vol vers Tokyo-Narita de 40 minutes. Puis, lors du décollage, le pilote met les freins et prend une piste de taxi. Problème informatique. 20 minutes arrêté. On repars, refait le taxi, reprend la piste... et encore les freins, cette fois près d'avoir atteint V1. Cette fois, avion trop lourd pour le vent... 20 minutes d'arrêt pour attendre que le vent change, puis troisième tentative de décollage. Cette fois, c'est la bonne, malgré la panique à bord. Panique qui a été amplifiée par la destruction du repas de la première classe dont le chariot avait mal été immobilisé. Beaucoup de bruit, mais c'était pas mal bouffe ! Le décollage s'est donc effectué finalement à 16h45 au lieu de 15h00. Les vents favorables nous ont permis d'arriver à Narita avec seulement 1h10 de retard, à 18h45 le 6 mai au lieu de 17h35.

Ikebukuro
J'arrive à l'hôtel assez fatigué, rien vu vraiment de la ville en chemin, il fait noir et je suis mort. J'avais choisi le Chisun Inn Asakusa, très bien situé entre 2 stations de métro, à proximité de 3 lignes me permettant d'accéder à Ginza, Shinjuku ou Shibuya sans faire de correspondance. La chambre est miniature. Et pourtant, j'ai eu un upgrade à chambre double. En fait, la chambre, c'est un lit double japonais (donc simple canadien), un petit bureau, un petit réfrigérateur et une miniature salle de bain (avec un bain !). C'est petit, mais quand même bien. Mais aucune chaine de télé étrangère... Pas de TV5, CNN , BBC ou Al Jazeera... Ça m'amène à parler de la société japonaise. Ce voyage était ma première visite en Asie. Et le dépaysement est garanti. Les gens sont différents de ceux que j'ai cotoyé en Europe ou en Amérique. Les gens sont littéralement confinés dans leur monde. Très peu de japonais parlent anglais. Encore moins français. Même à l'aéroport. Le tourisme ? C'est quoi ça ? Il y a peu de touristes, peu de lieux touristiques. Étrange pour une ville de 35 millions d'habitants. Et la grande surprise de cette mégalopole, c'est son calme et sa sérénité. Malgré toute cette population, ce n,est aucunement pas le bordel. Les gens sont disciplinés, respectueux. Le transport est d'une organisation incroyable.

Shinjuku
Discipline, respect. Deux mots essentiels dans une ville aussi dense. Les gens se pressent sans marcher sur les pieds de personne. Ils attendent patiement sans rien dire. Ils respectent les feux de circulation. Les voitures de métro bondées, c'est un mythe. J'ai du faire seulement 3 stations debout une fois. Et j'ai pris le métro plusieurs fois par jour à différentes heures. Tokyo est une ville sécuritaire. Les gens laissent leurs vélos pas attachés. Les guichets de métro n'ont pas de vitres. Le préposé se tient derrière un comptoir. Toujours debout et droit sans bouger. L'uniforme est aussi très à la mode. Chacun a son uniforme. Ça va de la réceptionniste d'un concessionnaire, au commis d'un magasin ou d'un restaurant. Les gens ont aussi certaines manières particulières. Des gestes particuliers pour accuiellir ou prendre congé. Le meilleur exemple, dans le showroom Honda, je demande des brochures. La dame me les sort, me montre qu'elles sont toutes là, puis elle les glisse dans une enveloppe, fait le tour de son somptoir pour me remettre l'enveloppe en se pendant en avant. Même chose pour les achats dans les magasins (sauf les dépanneurs bien entendu).

Asakusa
Tokyo est réputé pour être la capitale de la technologie. Si ce n'est pas le cas, elle n'en est pas loin. Les magasins d'électronique sont légion et ils vendent de tout à prix modique. Le meilleur exemple, c'est Bic Camera. 7 étages d'appareils électroniques à Shinjuku. Avec un étage de jouets. Parce qu'au Japon, il est presqu'inconcevable qu'un jouet ne fonctionne pas à batterie et n'ait pas de lumière quelque part. Il y a peu de librairies aussi. Et la plupart sont assez petites. On est loin de nos Archambault ou des Virgin européens. Peu de magazines aussi. Mais j'ai trouvé l'équivalent du Guide de l'Auto. En fait, peu de livres parce que ça ne fonctionne pas à batterie ! Les gens sont aux Cobo. Et évidement tout le monde a un téléphone intelligent. Et je passait pour un hérétique avec mon Samsung (coréen - les japonais ont une haine des coréens, et vice-versa). Bref, tout le monde texte en permanence. Même les dames de 80 ans en marchette. L'obsession du cellulaire est si grande qu'ils sont interdits à certains endroits, dont dans des sections du métro. Et évidement, tout est wifi. L'autre particularité, c'est l'utilisation de la machine distributrice. Il y en a partout. La plupart distribuent des boissons (gazeuses et jus). Mais plusieurs aussi des grignotines. Les billets de métro et de train s'achètent de ces machines. Tout comme on doit y commander son repas avant d'entrer dans certains restaurant. Dans certains concessionnaires Toyota, les brochures sont disponibles via une machine distributrice.

Shinjuku
à suivre...
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