Je suis finalement arrivé à Chibougamau, mais non sans peines. Premièrement, la canicule et des problèmes de gestion du temps ont fait que j'ai eu un bon retard dans ma préparation de boites et autres détails du genre. Comme le déménageur avait hâte de partir, j'ai simplement couché les bancs de la 940 une fois que le gros fut chargé pour y foutre les quelques boites supplémentaires que j'ai du préparer en vitesse.
Pour mon plus grand malheur, les tuyaux de fluide à transmission ont percé en route ! Persuadé que le déménageur allait attendre dans la cour de l'entrepot pendant des heures en rageant, j'ai du dormir dans la cour du Zoo de St-Félicien et procéder à des réparations de fortune à l'aube avec des tuyaux d'essence et des collets de stainless. Imaginez la situation; la voiture pleine de matériel pas forcément pertinent à un camping improvisé, et incapable de coucher les bancs justement en raison de ce trop plein de stock ! Sans compter que les coyotes du zoo se foutent bien de savoir si on a envie de dormir ou non !! Et couché sur l'asphalte en constatant les dégâts le lendemain, on a du mal à se convaincre que la peau de sa femme est aussi douce qu'on se souvient !
Je suis malgré tout arrivé le lendemain deux heures avant mon déménageur qui a dormi à La Tuque. Trois heures plus tard j'étais en route vers Senneterre pour une visite d'usage chez mes parents, où j'ai constaté que deux bearings de roue (avant droite, arrière gauche) se relâchent.
Donc je roule avec la Toyota Corolla 2001 de ma mère (qui roule en 940) cette semaine*. Je vais chercher ma 760 à Sherbrooke dimanche. Je dois avouer que je m'ennuie d'une suspension qui travaille bien et d'un siège où on peut rester assis pendant plus d'une heure sans douleur... Le seul avantage que je vois, c'est qu'en dépassant 110 km/h, on SAIT qu'on dépasse 110 km/h, donc sécuritaire pour les tickets.
Pour l'instant, je suis donc pris sans la famille, sans livres, sans Internet - ici je tape d'un café, sans télé (tout est entreposé), sans Volvo et sans le sou (la compagnie tarde à rembourser mes frais et mon 4% n'est pas encore déposé), dans un 2½ en sous-sol en attendant d'emménager dans le 4½ qui ne se libère que le 24 juin dans une ville que je ne connais pas... Et jusqu'à ce soir, il pleuvait à verse !
La galère !
* N'allez pas penser que c'est gratuit, pour payer la "location", mon père m'a drafté dans une nuit de bénévolat pour la course de canot dont il est président. Moi qui versait presque une larme devant la subite et inattendue générosité de ma mère, voilà qu'ils se sauvent de deux jours de salaire !!
Pour mon plus grand malheur, les tuyaux de fluide à transmission ont percé en route ! Persuadé que le déménageur allait attendre dans la cour de l'entrepot pendant des heures en rageant, j'ai du dormir dans la cour du Zoo de St-Félicien et procéder à des réparations de fortune à l'aube avec des tuyaux d'essence et des collets de stainless. Imaginez la situation; la voiture pleine de matériel pas forcément pertinent à un camping improvisé, et incapable de coucher les bancs justement en raison de ce trop plein de stock ! Sans compter que les coyotes du zoo se foutent bien de savoir si on a envie de dormir ou non !! Et couché sur l'asphalte en constatant les dégâts le lendemain, on a du mal à se convaincre que la peau de sa femme est aussi douce qu'on se souvient !
Je suis malgré tout arrivé le lendemain deux heures avant mon déménageur qui a dormi à La Tuque. Trois heures plus tard j'étais en route vers Senneterre pour une visite d'usage chez mes parents, où j'ai constaté que deux bearings de roue (avant droite, arrière gauche) se relâchent.
Donc je roule avec la Toyota Corolla 2001 de ma mère (qui roule en 940) cette semaine*. Je vais chercher ma 760 à Sherbrooke dimanche. Je dois avouer que je m'ennuie d'une suspension qui travaille bien et d'un siège où on peut rester assis pendant plus d'une heure sans douleur... Le seul avantage que je vois, c'est qu'en dépassant 110 km/h, on SAIT qu'on dépasse 110 km/h, donc sécuritaire pour les tickets.
Pour l'instant, je suis donc pris sans la famille, sans livres, sans Internet - ici je tape d'un café, sans télé (tout est entreposé), sans Volvo et sans le sou (la compagnie tarde à rembourser mes frais et mon 4% n'est pas encore déposé), dans un 2½ en sous-sol en attendant d'emménager dans le 4½ qui ne se libère que le 24 juin dans une ville que je ne connais pas... Et jusqu'à ce soir, il pleuvait à verse !
La galère !
* N'allez pas penser que c'est gratuit, pour payer la "location", mon père m'a drafté dans une nuit de bénévolat pour la course de canot dont il est président. Moi qui versait presque une larme devant la subite et inattendue générosité de ma mère, voilà qu'ils se sauvent de deux jours de salaire !!
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